Arcenant (21)

Arcenant (21)

Églises Saint Martin en France et dans le monde : Arcenant (21)

Merci à Madame Klein qui nous a signalé une église Saint Martin
en haute côte de Nuits St Georges dans le village d’Arcenant.

Cette église comporte 2 travées XIVe avec culots ornés de grotesques, une nef (milieu XIXe) avec marques de compagnons, et un sanctuaire (fin XIXe) entièrement orné de fresques murales d’un type assez rare.

Voici la grande statue équestre de Saint-Martin
placée dans cet édifice par les moines
de Saint-Vivant rattachés à Cluny.

Fay-de-Bretagne (44)

Fay-de-Bretagne (44)

Les Églises Saint Martin en France et dans le monde : Fay-de-Bretagne (44)

L’ancienne église romane possédait des parties romanes datées du XIème siècle et un clocher en bois recouvert d’ardoises et situé au milieu de la nef. Elle était dédiée à Saint-Martin aussi.

Le clocher a été remplacé en 1859 par un clocher en pierre. Lors de la construction de la nouvelle église, seul ce clocher a été conservé.

La nouvelle église (1859-1891-1895). L’église est de style néo-gothique et est orienté d’ouest (façade) en est, au centre du village, à la croisée des routes. A l’intérieur, elle possède 5 nefs sans transept, séparées par une forêt de colonnes. Le choeur est décoré de beaux vitraux.

Bain-de-Bretagne (35)

Bain-de-Bretagne (35)

Les Églises Saint Martin en France et dans le monde : Bain-de-Bretagne (35)

L’Eglise Saint – Martin fut construite au milieu du XIXe. Elle fut bénie par l’Evêque de Rennes le 23 juin 1852, bien que les travaux ne fussent pas tout à fait finis.

Elle a pour particularité d’avoir deux clochers. Elle dispose d’une nef et de deux bas-côtés. Ses architectes furent Léonce Couëtoux et Arthur Regnault, et les maîtres verriers les ateliers Ruault et du Carmel du Mans.

L’Eglise est construite en schiste, grès, granit et tuffeau. Le bas des piliers est en granit taillé. Les matériaux, issus de la démolition de l’ancienne église, ont été réutilisés. Le grand autel est en marbre de différentes couleurs.

 

L’Eglise a au total trois autels, dédiés au Sacré-Coeur, à la Sainte Vierge, et un dernier dédié à la Mère des douleurs, élevé en souvenir des morts de la Première Guerre Mondiale. Son orgue fut rajouté en 1879.

Lambale (35)

Lambale (35)

Les Églises Saint Martin en France et dans le monde : Lambale (25)

Fondé en 1083 par le comte Geffroy Boterel en faveur de l’abbaye de Marmoutiers, Saint-Martin de Lamballe devint paroisse au XIIIème siècle et demeura prieuré-cure de cette abbaye jusqu’à la Révolution. Il fut érigé en succursale le 6 mai 1829.

L’édifice actuel, de plan irrégulier, comprend une nef avec bas côté sud de cinq travées et un bas côté nord réduit de trois travées ; un transept, dans l’aile sud duquel est encastrée la tour ; enfin un choeur, accosté au nord d’une petite chapelle rectangulaire et au sud d’une grande chapelle.

 

La nef est la partie la plus intéressante de l’édifice qui a été remanié à plusieurs reprises, notamment aux XVIème et XVIIème siècles, restauré complètement en 1835 et classé le 16 septembre 1907.

 

Mobilier : Maître-autel du XVIIème siècle ; autel latéral de la même époque ; chaire due à Yves Corlay et terminée en 1765. Elle offre une grande similitude avec celles de Saint-Julien et de Lanfains dues au même artiste.

Saint-Martin renferme aussi quelques tableaux de retables dont ceux de la Nativité et de l’Assomption, et ceux des Coeurs de Jésus et, de saint Genefort, tous quatre dus à Le Feuvre (XVIIIè). Les tableaux de sainte Anne, saint Sébastien et de l’Epiphanie sont dus au peintre vannetais Lhermitays.

Fonts baptismaux du XIIIème siècle (R. Couffon).

Tremblay (35)

Tremblay (35)

Les Églises Saint Martin en France et dans le monde : Tremblay (35)

L’église Saint-Martin de Tremblay compte parmi les édifices préromans les mieux conservés de l’archidiocèse de Rennes. De 1058 à la révolution, elle fut siège d’un prieuré dépendant de l’abbaye angevine de Saint-Florent de Saumur.

L’église de Tremblay fut donnée à l’abbaye Saint-Florent de Saumur en 1057 par Hervé, fils de Bourchard. Les moines bénédictins y fondèrent un prieuré qui subsista jusqu’à la Révolution. La construction de l’édifice actuel, datant pour l’essentiel de la seconde moitié du XIe siècle, procède de cette donation. L’arrivée des bénédictins s’inscrit dans le cadre de la restitution des biens ecclésiastiques usurpés par des laïcs, mouvement consécutif à la réforme grégorienne.

Peu d’évènements touchèrent l’église de Tremblay avant l’époque moderne, cette dernière procédant uniquement à des travaux d’entretien ou de reconstruction partielle. Cependant, l’édifice devait être incendié par les chouans  le 8 novembre 1795, induisant une campagne de restauration en 1801 qui mutila les parties orientales de la priorale.

Pour autant, compte tenu de l’intérêt de son architecture préromane, l’édifice devait faire l’objet d’une inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques le 5 novembre 1926.