Les Églises dédiées à Saint-Martin : L’ancien Prieuré Saint-Martin (75)
L’ancien Prieuré Saint-Martin-des-Champs est situé dans le 3ème arrondissement de Paris, rue Saint Martin.
Il ne faut pas le confondre avec l’actuelle paroisse saint Martin des Champs (75010) au bord du Canal saint Martin.
Fondé en 1079, ce Prieuré, il devient rapidement la principale dépendance de la puissante abbaye de Cluny dans le nord de la France. Le chevet de l’église constitue un prototype du déambulatoire à chapelles rayonnantes. On peut aussi encore voir le « réfectoire », construit entre 1225 et 1235, généralement considéré comme un chef-d’œuvre de l’art gothique rayonnant. La nef actuelle n’est pas antérieure au milieu du XIIIe siècle, et comparée aux parties orientales et au réfectoire, son intérêt architectural est limité.
La Révolution française met un terme à l’existence du prieuré en 1790. Ses bâtiments sont néanmoins préservés grâce à l’installation du Conservatoire national des arts et métiers en 1798. L’église est en grande partie restaurée, voire reconstruite, sous l’architecte Léon Vaudoyer, à partir de 1845. Vaudoyer crée aussi des bâtiments supplémentaires, qu’il convient de ne pas confondre avec ceux de l’ancien prieuré.
Il ne faut pas le confondre avec l’actuelle paroisse saint Martin des Champs (75010) au bord du Canal saint Martin.
Fondé en 1079, ce Prieuré, il devient rapidement la principale dépendance de la puissante abbaye de Cluny dans le nord de la France. Le chevet de l’église constitue un prototype du déambulatoire à chapelles rayonnantes. On peut aussi encore voir le « réfectoire », construit entre 1225 et 1235, généralement considéré comme un chef-d’œuvre de l’art gothique rayonnant. La nef actuelle n’est pas antérieure au milieu du XIIIe siècle, et comparée aux parties orientales et au réfectoire, son intérêt architectural est limité.
La Révolution française met un terme à l’existence du prieuré en 1790. Ses bâtiments sont néanmoins préservés grâce à l’installation du Conservatoire national des arts et métiers en 1798. L’église est en grande partie restaurée, voire reconstruite, sous l’architecte Léon Vaudoyer, à partir de 1845. Vaudoyer crée aussi des bâtiments supplémentaires, qu’il convient de ne pas confondre avec ceux de l’ancien prieuré.