« [Le Christ] a voulu créer en lui
un seul Homme nouveau en faisant la paix,
et réconcilier avec Dieu les uns et les autres en un seul corps
par le moyen de la croix ; en sa personne, il a tué la haine.
Il est venu annoncer la bonne nouvelle de la paix, la paix pour vous qui étiez loin,
la paix pour ceux qui étaient proches. »
(Ep 2, 14-18)
« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ;
ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne.
Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. »
(Jn 14, 23-27)
Vivre l’hospitalité
« Il n’est pas facile de bâtir cette paix évangélique
qui n’exclut personne mais qui inclut également
ceux qui sont un peu étranges, les personnes difficiles et compliquées,
ceux qui réclament de l’attention, ceux qui sont différents,
ceux qui sont malmenés par la vie, ceux qui ont d’autres intérêts.
C’est dur et cela requiert une grande ouverture d’esprit et de cœur,
parce qu’il ne s’agit pas d’« un consensus de bureau
ou d’une paix éphémère, pour une minorité heureuse »
ni d’un projet « de quelques-uns destiné à quelques-uns ».
Il ne s’agit pas non plus d’ignorer ou de dissimuler les conflits,
mais « d’accepter de supporter le conflit, de le résoudre et
de le transformer en un maillon d’un nouveau processus ».
Il s’agit d’être des artisans de paix, parce que bâtir la paix
est un art qui exige sérénité, créativité, sensibilité et dextérité. »
Pape François, Gaudete et exultate, n°89
« Les Pères fondateurs de l’Union Européenne (…) ont souhaité un avenir fondé sur la capacité de travailler ensemble afin de dépasser les divisions, et favoriser la paix et la communion entre tous les peuples du continent. Au centre de cet ambitieux projet politique il y avait la confiance en l’homme, non pas tant comme citoyen, ni comme sujet économique, mais en l’homme comme personne dotée d’une dignité transcendante. »
Pape François, discours au parlement européen, 25 novembre 2014