Chemins de sainteté 3

3. « Heureux les doux
car ils recevront la terre en héritage. »

 

« Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez le repos pour votre âme. »

(Matthieu 11, 29)

 

Regarder avec douceur – espérer

« Si nous vivons tendus, prétentieux face aux autres,
nous finissons par être fatigués et épuisés.
Mais si nous regardons leurs limites et leurs défauts
avec tendresse et douceur, sans nous sentir meilleurs qu’eux,
nous pouvons les aider et nous évitons d’user nos énergies
en lamentations inutiles. (…)

Il vaut mieux toujours être doux,
et nos plus grands désirs s’accompliront :
les doux « possèderont la terre », autrement dit,

ils verront accomplies, dans leurs vies, les promesses de Dieu.
En effet, les doux, indépendamment des circonstances, espèrent dans le Seigneur,
et les humbles possèderont la terre et jouiront d’une grande paix. »

Pape François, Gaudete et exultate,  n°72… 74

 


« Tout compagnon d’humanité, chacun de nous,
est susceptible d’être dévoilé comme Jésus l’a été sur la montagne, révélant son vrai visage de lumière.
Parce que chacun de nous a sa place unique
dans la nuée lumineuse qui est,
comme diraient les bouddhistes la ‘’grotte secrète de Dieu’’. »          

Christian de Chergé, L’invincible espérance, Paris 1997, p. 287

« Réagir avec une humble douceur,
          

                   c’est cela la sainteté !  »

Chemin de sainteté 2

2. « Heureux ceux qui pleurent,

car ils seront consolés. »

« Jésus se rendit dans une ville
appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui,
ainsi qu’une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville
au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ;
c’était un fils unique, et sa mère était veuve.
Une foule importante de la ville accompagnait cette femme.
Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle
et lui dit : ‘’Ne pleure pas.’’ Il s’approcha et toucha le cercueil ;
les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit :
‘’Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi.’’
Alors le mort se redressa et se mit à parler.
Et Jésus le rendit à sa mère. » 

(Luc 7,  11-13)

« Souffrir avec » – Consoler – Réconforter

La personne qui voit les choses comme elles sont réellement
se laisse transpercer par la douleur et pleure dans son cœur,
elle est capable de toucher les profondeurs de la vie
et d’être authentiquement heureuse.

Cette personne est consolée, mais par le réconfort de Jésus et non par celui du monde.

Elle peut ainsi avoir le courage de partager la souffrance des autres
et elle cesse de fuir les situations douloureuses.

De cette manière, elle trouve que la vie a un sens,
en aidant l’autre dans sa souffrance,
en comprenant les angoisses des autres, en soulageant les autres.

Cette personne sent que l’autre est la chair de sa chair,
elle ne craint pas de s’en approcher
jusqu’à toucher sa blessure,
elle compatit jusqu’à se rendre compte que les distances ont été supprimées.

Pape François, Gaudete et exultate, n°76

 « (…) être heureux avec lui, maintenant, cela veut dire : aimer comme il aime, aider comme il aide, donner comme il donne, servir comme il sert, sauver comme il sauve, être avec Lui vingt-quatre heures par jour, le toucher sous son déguisement de misère, dans les pauvres et dans ceux qui souffrent. »                  

                                                                        Mère Teresa, La joie du don

« Savoir pleurer avec les autres,
          

                   c’est cela la sainteté !  »

Chemins de sainteté 1

1. « Heureux les pauvres de cœur,
             car le royaume des Cieux
                       est à eux. »

Jésus posa son regard sur lui,
et il l’aima. Il lui dit :
« Une seule chose te manque :
va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ;
alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. »
(Marc 10, 21)

Avoir un cœur libre

Les béatitudes ne sont nullement quelque chose de léger
ou de superficiel, bien au contraire ;
car nous ne pouvons les vivre que si l’Esprit Saint nous envahit
avec toute sa puissance et nous libère

de la faiblesse de l’égoïsme, du confort, de l’orgueil.
Écoutons encore Jésus,
avec tout l’amour et le respect que mérite le Maître.
Permettons-lui de nous choquer par ses paroles,
de nous provoquer,
de nous interpeller en vue d’un changement réel de vie. (…)
L’Évangile nous invite à reconnaître la vérité de notre cœur,
pour savoir où nous plaçons la sécurité de notre vie.

L’appel à la sainteté, n°65…67

« Martin n’avait pas encore été régénéré par le baptême ;
mais toute sa conduite, pour ainsi dire,
l’y portait, car il multipliait les  œuvres de charité :
assister les malades,  porter secours aux malheureux,
nourrir les indigents, vêtir ceux qui sont nus.
Ils ne réservait sur sa solde que de quoi se nourrir chaque jour.
Dès ce moment, à l’écoute des paroles de l’Évangile,
il ne se préoccupait pas du lendemain. »

Sulpice Sévère, Vie de Saint Martin, II

« Être pauvre de cœur,
          

                   c’est cela la sainteté !  »