1. « Heureux les pauvres de cœur,
             car le royaume des Cieux
                       est à eux. »

Jésus posa son regard sur lui,
et il l’aima. Il lui dit :
« Une seule chose te manque :
va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ;
alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. »
(Marc 10, 21)

Avoir un cœur libre

Les béatitudes ne sont nullement quelque chose de léger
ou de superficiel, bien au contraire ;
car nous ne pouvons les vivre que si l’Esprit Saint nous envahit
avec toute sa puissance et nous libère

de la faiblesse de l’égoïsme, du confort, de l’orgueil.
Écoutons encore Jésus,
avec tout l’amour et le respect que mérite le Maître.
Permettons-lui de nous choquer par ses paroles,
de nous provoquer,
de nous interpeller en vue d’un changement réel de vie. (…)
L’Évangile nous invite à reconnaître la vérité de notre cœur,
pour savoir où nous plaçons la sécurité de notre vie.

L’appel à la sainteté, n°65…67

« Martin n’avait pas encore été régénéré par le baptême ;
mais toute sa conduite, pour ainsi dire,
l’y portait, car il multipliait les  œuvres de charité :
assister les malades,  porter secours aux malheureux,
nourrir les indigents, vêtir ceux qui sont nus.
Ils ne réservait sur sa solde que de quoi se nourrir chaque jour.
Dès ce moment, à l’écoute des paroles de l’Évangile,
il ne se préoccupait pas du lendemain. »

Sulpice Sévère, Vie de Saint Martin, II

« Être pauvre de cœur,
          

                   c’est cela la sainteté !  »